Patrick Jannin

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PRIX CHIC DESSIN 2012 : PATRICK JANNIN, par Artnet

Ajouté le 24 août 2006

Le lauréat du prix CHIC dessin 2012 est l’artiste Patrick Jannin qui était représenté sur le salon par la galerie Golden Brain – Yannick Le Guern.

Le travail de Patrick Jannin s’inscrit de manière évidente dans une veine post-surréaliste. La synthèse de nombreux référents symboliques et stylistiques saute aux yeux. Les précurseurs du surréalisme eux-mêmes sont convoqués ; romantiques français, anglais, allemands sont présents dans les thèmes, les titres des œuvres ou certaines figures (Shakespeare, Lewis Carroll, Gustave Doré, etc.). Roland Topor n’est pas loin non plus. Il apparaîtrait presque comme la figure tutélaire de l’ensemble de ce travail. Même dans ces interviews, Patrick Jannin révèle des propos qui auraient pu être ceux de Topor. Ceux, certainement, d’un individu qui en a bavé ou qui en vu des vertes et des pas mûres. Patrick Jannin est à la frontière du monde de l’édition indépendante (Le Dernier Cri, le Coltin Graphik, etc.) et du milieu de l’art, comme le sont nombre de ses contemporains, eux-aussi amateurs de sujets « durs » (Anne Van der Linden, Olivier Texier, Muzo). Le jury de CHIC dessin a majoritairement été conquis pas le fil narratif qui raccroche les œuvres de Patrick Jannin les unes aux autres.

magazine/art_graphiques/artnet/annonce-du-laureat-du-prix-CHIC-dessin-2012.asp

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Chic Dessin 2012 + Patrick Jannin

Ajouté le 24 août 2006

L'autre salon du dessin contemporain, avec Patrick Jannin en Grand Prix 2012.

Pour sa troisième édition, Chic Dessin 2012 reprend ses quartiers ce dernier week-end de mars à l'Atelier Richelieu. Une vingtaine de galeries françaises et étrangères ont investi les 700 m2 sous les verrières, sans stand bien défini, dans une ambiance de flânerie plutôt conviviale.

Tout comme Drawing Now, Chic Dessin 2012 se veut un lieu de découvertes du dessin contemporain, avec peut-être moins de talents établis et plus d'artistes en voie d'émergence. Et quoi de mieux pour donner de la visibilité au salon et à ses artistes qu'un Grand Prix?

Le Prix Chic Dessin 2012 a été décerné par un jury de professionnels à Patrick Jannin (galerie Golden Brain) pour l'ensemble de son oeuvre. Choix judicieux, tant le dessin de Patrick Jannin impressionne par sa puissance. Les références à Bosch, Balthus, Topor sont explicites et il est vrai que l'univers grimaçant de Patrick Jannin s'inscrit dans cette lignée. Yannick Le Guern, directeur de la galerie Golden Brain: « Son travail est marqué par l’obsession du corps, toujours en déséquilibre, viscéral, en mouvement de révolte. Ses personnages torturés, éventrés, expulsent le mal, la douleur, la peine. Patrick Jannin raconte sans fard, une histoire, un vécu, le sien, mais aussi le nôtre, celui du désir d’humanité et de la difficulté de sa construction, sensible et consciente. »

Notre galerie ci-contre « donne la parole » à Patrick Jannin, avec une douzaine de dessins souvent commentés par l'auteur lui-même, en sus d'une sélection d'autres artistes présents à Chic Dessin 2012.

Clémentine Gaspard, avril 2012


graphismeart-design/illustration/chic-dessin-2012-patrick-jannin/

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PAROUSIE EN PARTOUZIE

Ajouté le 24 août 2006

Le Jugement Dernier



La vie comme une scène de théâtre. On y joue le Grand Retour du Ridicule – acronyme et nom de code : GRR. La peur et la colère sont de rigueur en temps de guerre, et du temps, nous n’en avons plus, puisque, la TV et le net le vomissent chaque jour, la Fin du Monde approche. 2012. La date est fixée. Le 21.12.2012, tu as rendez-vous avec la Faucheuse. Pas toi tout seul, non, toutes tes sœurs et tous tes frères seront avec toi. Prêts pour le grand saut ? Prêts pour l’ère du Verseau ? Le Grand Sot revient. C’est Mickey Christ, Jésus Clown pour les intimes, qui fait son show. Cène II, acte 1. Au menu ce soir, nous vous proposons une inversion des pôles. Les élus se verront tirés au sort à la fin du spectacle. L’histoire ne dit pas encore s’ils gagneront le Nirvana, une couronne de fleurs ou bien une brochette de vierges. MC J.C parle. Harangue. Exhorte la foule. Les deux mains en avant, il refuse toute charité, et nous dit que son pardon ne sera accordé à Personne. C’est son nom, Personne. Il l’a dit il y a plus de 2000 ans de ça. Mon nom est Personne. Soit. Alors allons nous faire foutre. Mais gardons le sourire, car ce soir c’est la fête.
Cène sur scène. De 12 plus l’UN, ils ne sont plus que trois. On nous refait le coup de la Trinité. Cette version là cependant est simplifiée, afin que même les analphabètes puissent comprendre ce qui se passe. Pour les autres, on a mis quelques clins d’œil, ainsi ces deux créatures. Référence déguisée à la peinture dite Ecole de Fontainebleau, où l’on voit deux femmes dans une loge. L’une pince le téton de l’autre. Renaissance. Après l’apocalypse, l’ignorance et le mépris seront la nouvelle règle. Ou bien est-ce déjà maintenant ?
Marie porte sur son sein l’Enfant Roi. Enfant mort-né, il a les doigts de sa mère en guise de couronne. The King is dead et Ave Maria. De l’œil, jadis si beau, de cette princesse, sortent des vers, car la pourriture la gagne déjà (la beauté est éphémère). L’asticot, véritable chrétien-démocrate, aime et mange toutes et tous. Il s’empiffre et se repaît de nos chairs. La femme de droite, avec son crâne en charpie, attend son heure, elle est sereine. Peut-être a-t-elle lu le Livre où il est écrit que la résurrection n’est possible qu’après le pourrissement de la chair. Ainsi elle ignore la peur et la souffrance.

Jésus Clown, citant Fontenelle, dit alors en ces termes :
<>.
.
Puis, dans un soupir, il ajouta : bande de gogos !
22/06/11

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Ipso facto

Ajouté le 24 août 2006

Je conçois parfaitement que mon oeuvre, au premier abord, puisse rebuter. J'en ai parfaitement conscience, et ce n'est pas les commentaires que je glane ici et là qui me feront changer d'avis. Mais je sais aussi que si l'on veut bien s'arrêter devant un de mes dessins ou une de mes peintures un peu plus longtemps que le temps donné par les statistiques, à savoir les quelques secondes que le spectateur lambda passe devant une oeuvre lors d'une exposition, on peut voir les choses, MES choses, d'un oeil différent. Hors le cul, la violence qui parfois vous sauteront aux yeux à l'instar d'un chien agressif et malfamé, je ne saurais que trop vous engager à vous laisser aller à percevoir les mouvements qui sourdent de mes productions. Je parle du mouvement de la vie, de sa folie et de son caractère aussi vain qu'absurde. Je dessine nos envies, je peins nos rancoeurs, nos fantasmes et nos appétits les plus noirs; donc les moins avouables. Mais qui, possédant une boite crânienne farcie d'un cerveau en état de marche, oserait les renier ? Nous sommes TOUS semblables, au-delà de nos particularités génétiques et culturelles. Nous abritons TOUS autant que nous sommes les mêmes appétits sournois, les mêmes velléités, ça j'en suis sûr. Je côtoie les Hommes depuis trop longtemps maintenant pour qu'on m'en fasse douter. Je sais ce que j'avance, et c'est peut-être bien là ma seule certitude. Nous, Humains, sommes ce que nous sommes, et oui, ce n'est pas forcément beau à voir. Qu'importe alors ce à quoi l'on aspire, si tant est que l'on aspire à quelque chose, moi, et je me répète, je ne peins et ne dessine que ce que je vois. Ne vous en déplaise, je ne suis pas plus "fou" que vous, je ne suis pas le "monstre", l'handicapé mental que d'aucun se plaisent souvent à voir en moi. J'ai par contre, de même que certains artistes qu'on dira plus "lucides", cette sincérité qui m'empêche de mentir, à moi-même comme à vous. Et même si je sais qu'il ne sert à rien de vous demander de la partager, de la comprendre car ça ne vous rendra pas la vie plus facile, prenez sur vous, prenez le temps de regarder. Laissez-vous aller. Voyez-vous, je ne vous ressorts pas la sauce des anciens, je ne travaille pas sur ce que vous savez déjà. Loin de moi l'idée aussi de vous faire plaisir, a priori. Mais quoiqu'il en soit, je vous le promets, si vous prenez le temps de regarder, de respirer ce que je veux bien vous montrer, vous vous apercevrez que "cela" bouge, que "ça" vit, que c'est ça "NOUS".
Pensez-y avant de me condamner. Si j'étais cet énergumène agressif qu'en majeure partie vous pensez que je suis, sachez que je ne passerais pas ma vie à peindre. Non, je ferais la même chose que ceux que vous adulez : je vous mépriserais.

15/02/11

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P.JANN!N, vu par Yannick Le Guern

Ajouté le 24 août 2006

L’œuvre de Patrick Jannin est la matérialisation d’une quête d’absolu, d’expression de révolte, de liberté totale, de singularité puissante, dans ses peintures, ses dessins, sa vie.

Pour décrire son monde, rien moins besoin que de faire appel aux philosophes, dont il ne se réclame pas, mais qu’il incarne : Stirner pour l’Unique, Carlyle pour la Sur-âme, et Nietzsche pour l’acuité du regard sur le monde, l’impératif de nuire à la bêtise, la recherche de la perfection et la volonté d’être, l’éveil des consciences.

Le trait est précis, subtil, nerveux, maîtrisé. La recherche est quotidienne, la production considérable et exigeante, à l’instar du travail des maîtres de la renaissance italienne, fondateurs dans son parcours. Les toiles non parfaites sont détruites.

Sa réflexion, comme son art, sont un syncrétisme parfait, distancié, approprié, nourrissant son œuvre. On pourra y sentir subtilement les influences et les hommages à Bosch, Topor, Grotz, Balthus ou Masson.

Pilier du Mouvement Artistico-Philosophique les Universensualiens, il marquera l’histoire de l’art pour ce qu’il nous révèle, cette part d’intime et d’universel, la figure de la conscience, l’apprentissage difficile de la liberté d’être.

Son monde est de souffre, de foutre et de larme. Son travail est marqué par l’obsession du corps, toujours en déséquilibre, viscéral, en mouvement de révolte.

Ses personnages torturés, éventrés, expulsent le mal, la douleur, la peine. Le rejet du laid fait apparaître le beau dans une expression symbolique et alchimique de recherche du mystique, et de sa libération, de l’Amour.

Patrick Jannin raconte sans fard, une histoire, un vécu, le sien, mais aussi le notre, celui du désir d’humanité et de la difficulté de sa construction, sensible et consciente.

Yannick Le Guern

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Sacre et Massacre

Ajouté le 24 août 2006

Qu’est-ce qui se passe quand on ouvre les yeux et qu’on se regarde en face ? Vraiment en face. Prendre conscience de ce qu’on est, et puis, après seulement, de qui on est, est-ce que ça fait mal ?
L’image est reine car le mensonge est roi. Des milliers d’icônes connes se disputent notre amour à chaque coin de rue : c’est l’ère du poster rieur, et c’est partout la même heure et les mêmes leurres. Adore-moi ! Achète-moi ! RESSEMBLE-MOI ! Rassemblez-vous ! C’est l’heure de la tétée ! Ah, c’est si beau la fête maman !
Bordels de papier glacé aux tétons étoilés ont les dents plus blanches : le corps, très lisse, est garanti sans orifice. Motus ! Et bouches cousues. Vierges même quand elles baisent sur écran géant, nos idoles ne sont plus que des chimères. Autant de lièvres après lesquels tu cours chaque jour comme un con pour échapper à ta triste condition d’homme sans dieu. Répète-toi que tu es là pour ça, qu’il te le faut ce putain de sofa en peau de bébé-ouvrier, ils l’ont dit ce matin à l’antenne, ils te l’ont dit. Tu es un stakhanoviste, tu es un winner, tu es le meilleur - mais qu’est-ce qu’il fout l’autre connard débile, voit pas qu’il ralentit tout le monde avec sa poubelle de merde !?!
Oui mais, à la fin, dis-moi, qu’est-ce qui se passe si tu ouvres les yeux et que tu te regardes bien en face ? Est-ce qu’on est prêt à entendre la vérité en fait ? Prêt à être seul ? Oui maman, ça va, je saigne, c’est tout. Oui, ça pique un peu, c’est vrai. Je vais caner, c’est sûr, peut-être pas demain, mais un jour, sans doute.
Ouais.
Alors maintenant, je fais quoi ? Qu’est-ce qui se passe quand on devient conscient ?


Réveillez-vous
Cultivez-vous
Cessez d’obéir
SURPASSEZ-VOUS

Voilà, ma peinture, mes dessins, c’est un peu ça, et d’autres trucs aussi, qui ne te concernent pas forcément pour l’instant. C’est les jours débiles qui succèdent aux nuits débiles et où je me demande pourquoi tout ça. C’est l’angoisse face à l’absurde et c’est la lutte face à l’absurde et c’est la vanité de tout ça. C’est le plaisir infini et c’est la peur de l’infini.
Enfin.

Enfin, à tous ceux qui ont peur de trébucher en plein jour : hé, les mecs, achetez-vous une canne !

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Ajouté le 24 août 2006

Malraux a dit : « le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas »

Mon 21ème siècle n’est pas.

Pourquoi Malraux l’a-t-il dit ? Parce qu’il le savait, le sentait, et qu’il a voulu nous mettre en garde. Ainsi que nombre d’écrivains d’anticipation qui avaient prévu les dérives de notre siècle naissant, le totalitarisme, les problèmes écologiques.
Il ne s’agit pas là de se faire le chantre de quelque théorie alarmiste, de prêcher la fin du monde. Il s’agit d’écouter ce que la vie et certains d’entre nous nous enseignent. Il faut écouter, voir et sentir.
Parler d’amour à notre époque est devenu honteux. Ca fleure le catho/pathos et le mauvais goût. Mieux vaut parler sexe et garder la tête froide. Ne rien ressentir, dominer ses émotions, son corps, le corps de l’autre, le corps des autres. Dominer le monde.
On a confondu puissance et domination. La puissance, c’est ce qui nous rend plus forts car meilleurs, pas plus forts car plus riches ou plus musclés. Ca, c’est du bla-bla, c’est ce qu’on nous vend sur toutes les chaines de télévision et dans tous les journaux. C’est superficiel et surtout c’est dangereux. Parce que c’est le Modèle Imposé.
Il est humain de chercher à dominer l’autre. C’est malheureux mais c’est comme ça. On domine pour s’enrichir, pour se protéger. C’est un besoin vital. Mais si on trouve un autre moyen de s’enrichir, via l’esprit, si on n’éprouve plus la nécessité de se protéger parce qu’on est devenu plus fort, alors on n’a plus besoin de dominer, on peut vivre en harmonie, avec soi d’abord, puis avec le reste du monde, et avec l’univers. Là est La Puissance.

L’être que je peins et dessine depuis tant d’années, c’est cet individu de chair et de sang, cet être uniquement organique. C’est ce monstre que je ne veux plus être, et dont la promiscuité me fait horreur car je n’ai pas encore réussi à exprimer, à vivre, ce que je suis en train d’écrire.
Je dis : nous sommes des monstres car nous sommes des pauvres en esprit.
Je dis : mes dessins vous font peur mais moi j’ai peur de vous et c’est pour ça que je vous représente ainsi.
Je dis : ce n’est pas parce que Dieu est mort qu’il faut s’avouer vainqueur. On a déraciné une idole, on s’est libéré de la pensée unique. C’est très bien. On a comblé le vide spirituel, le vide dans nos vies et dans nos peurs par toujours plus de confort. C’est très bien. Mais maintenant ? Maintenant que c’est ce confort et la quête éperdue du plaisir qui nous tuent, qu’est-ce qu’on fait ?
Je dis : il y a urgence.
Je dis : regardez-vous en face.
Je dis : réveillez-vous.




15/05/08

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C.V

Ajouté le 24 août 2006

Expositions collectives :

- 2017 : Le Japon à Paris, espace Japon, Paris
Etoiles et Stars, Le Cabinet d’Amateur, Paris
galerie Artcompulsion, Montpellier
IMPETUS FESTIVAL, Les Docks, Lausanne / du 27 AVRIL au 8 MAI

- 2016 : Ticket to Ride ! / Minimenta, Paris
Who the fuck is Misungui ??, Paris
A L'Intérieur, festival Impetus, Belfort
E² Fest: CHAIRS FRAICHES, Bruxelles
Festival Freak Wave, galerie Pop Up + La Briqueterie, Amiens


- 2015 : Danse Mort & Veuves Joyeuses (UDA), à Nancy
BRUTS, Le Chantier + L’Art en Marche, à Cassaignes
ZOO, Le Cabinet d'Amateur, PARIS
Minimenta / 1 Figure, Le Cabinet d’Amateur, Paris
La Chapelle, exposition United Dead Artists, Paris

- 2014 : BILAN PROVISOIRE, 5 ans d'éditions à La Belle Epoque, Lièges
Un Figure, une figure, Le Cabinet d'Amateur, Paris
BILAN PROVISOIRE, 5 ans d'éditions à La Belle Epoque, Galerie La Belle Epoque, Villeneuve d'Asq
Freak Wave, Le Point Ephémère, Paris X
Buffonneries, au Cabinet d'Amateur, Paris XI

- 2013 : Inside / Outside, avec La Belle Époque [Arts Contemporains] et l'Association Antimatières, à La Cité St Georges, à Lille.
Blanc & Black, au Cabinet d'Amateur, à Paris.
Nuit Blanche, mairie du XI, à Paris.
Féebrile + Jannin, galerie Les Singuliers,
à Paris
Small is Beautiful, au Cabinet d'Amateur - Paris. Du 5 au 14/09
Love etc. (titre provisoire), au Cabinet d'Amateur, à Paris.
L'Etrange peuple de Freak Wave, au Musée de l'Erotisme - Paris.

- 2012 : L'Etrange peuple de Freak Wave, au Musée de l'Erotisme - Paris.
Small Is Beautiful (II), Le Cabinet d'Amateur, Paris
Strip-tease, Le Cabinet d'Amateur, Paris
Chic Dessin, Paris
Bestiaire Mariole et Bestioles Singulières, Paris

- 2011 :CHIC ART FAIR, à Paris
Art Cannes, à Cannes
CHIC Dessin, à Paris,

- 2010 : Petits Formats, Le cabinet d’Amateur, Paris
Works on Paper, Le Cabinet d’Amateur, Paris
Singular Art-Fest, galerie Casa Matei de Cluj-Napoca, Roumanie
Art Nomade/Art en Marche - Musée de Lapalisse, à Issoire
Vanités, Le cabinet d’Amateur, Paris
Cutlog au Palais de La Bourse, Paris
(N’)ayez (Pas) Peur, Galerie Golden Brain, Paris

- 2009 : Feuilles Libres, au Cabinet d'Amateur, à Paris.
Nuit des Arts & des Mondes, à Paris 15
Personally Political - Contemporary Sensation, Juin 26 -Juillet 17, Art House Tacheles BERLIN
Objectif Lune 69 09, au Cabinet d'Amateur, à Paris, en juillet et septembre
Itinéraires – Art Contemporain, mairie du 9ème, à Paris, en septembre

- 2008 : Salon de Lyon et Sud est - L'Art dans la Rue, à Luxeuil - Salon Figuration Critique, à Lyon

- 2007 : Livres d’Art, galerie Jane Huart, à Bordeaux, et Dessins à la galerie Artmateur, à Tours
L’Art dans la Rue, à Luxeuil,
The Bic Show, galerie Art de Rien, à Paris
La 1ére Nuit Des Arts Et Des Mondes, Paris XV

- 2006 : Arts Partagés, à Rives - Salon de Baugé - Galerie Artmateur, à Tours - Festival d’Art Singulier, à Banne
Puls’Art, au Mans - Le Frisson du Marais, à Saône

- 2005 : La Vigne et Le Vin, Galerie WAM, à Caen
Biennale des Arts Plastiques, à Besançon
Festival d’Art Singulier, à Banne - M.A.C de Pérouges
Itinéraires Singuliers, à Dijon


- 2004 : Galerie Geste, à Besançon
exposition itinérante avec Bô, ( jusqu’en 2007 ) -
Galerie des 4 Coins, à Hauterives -
Musée de L’Art En Marche, à Lapalisse -
Festival d’Art Singulier, à Banne -
La Vigne et Le Vin, Musée Marcel Sahut, à Volvic

- 2003 : La Vigne et Le Vin, à Latresne – Galerie des Trois Pignons, à Dijon


- 1997 et 1998 : Salons des Artistes Ouvriers, au Havre


Expositions personnelles :

- 2014 : Fables Ineffables, Le Coin De Rhu, Douarnenez.

- 2013 : Féebrile + Jannin, galerie Les Singuliers,
à Paris

- 2012 : solo show à Chic Dessin - Paris
Prix du Dessin 2012

- 2008 : "Sacre et Massacre", Galerie Kennory Kim, à Paris

- 2007 : Galerie Jane Huart, à Bordeaux

- 2005 : bibliothèque de Belfort

- 2004 : "Typhus et Choléra", au Bal des Ardents, à Lyon

- 1997 : Les Yeux d’Elsa, au Havre


Publications :

- 2018 : Suspira Magazine
Le Bateau Magazine #14
Banzaï IX
- 2017 : Mascarades, ed. Les Crocs Électriques (monographie/photos)
Chambre Pâle #4, ed.MicrOlab (collectif)
De Natura Rerum, éditions Les Crocs Électriques (monographie)
Banzaï spécial Horreur
- 2016 : Banzaï VIII
Chairs fraîches, catalogue d'exposition, galerie E²
Perspectives, auto ed.
Freak Wave #6
Chambre Pâle #3
- 2015 : Chambre Pâle #3, éditions micrOlab
Catalogue expo UDA, Danse mort & Veuves Joyeuses
ZOO, auto-édition
Féebrile + P.Jannin, auto-édition
- 2014 : Chambre Pâle #2, éditions micrOlab
RIFUEL FANGLANT # Hors série spécial TMNT, collectif - éd.Le Mat
Catalogue expo Blanquet Tête / Face à Liège, UDA
Patrick Jannin, photographies, aux Editions derrière La Salle de Bain
Freak Wave #5
- 2013 : Dead Panini #6, United Dead Artists
- 2012 : Freak Wave #3
Tranchée Racine 6, United Dead Artists
Le Coltin Grafik N°5 : La Musique Classique, Siranouche éditions
- 2011 : Père - Mère, de Hyves Haddad, ed. La Martinière
Le Coltin Grafik, n°4 - Les contes de Perrault, Siranouche éditions
- 2010 : Hopital Brut # 9 - Le Dernier Cri
- 2009 : Le Coltin Grafik, n°2 - Clap sur le Cinéma et n°3 - Le Jeu (collectif), Siranouche ed.
- 2008 : Le Coltin Grafik, n°1 - La Mythologie Grecque (collectif), Siranouche éditions
- 2003 : Alph’Art du Meilleur Fanzine au Festival BD d’Angoulême pour Rhinocéros contre Elephant, album collectif aux éditions Thot L’Ibis
- 2002 : Primé au Festival BD de Sierre pour La Fourmi Sismographe, album collectif aux éditions Thot L’Ibis
- 2001 : Supérette n°2 (collectif)

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Ajouté le 24 août 2006

Quelques mots sur ma peinture, quoique j’estime qu’elle parle d’elle-même. Je vois chacune de mes toiles, chacun de mes dessins, comme un témoignage au quotidien. On peut ainsi lire mon œuvre comme un journal, qui n’a plus rien d’intime, sur lequel je couche mes ressentis avec le maximum de lucidité. Ou bien encore comme une étude du genre humain. Je montre ce que chacun dissimule jour après jour, par soucis des convenances. Je me sers de ma plume comme d’un scalpel, je veux faire tomber les masques, je veux comprendre. Enfin, je cherche la vérité. La mienne en tout cas. Il n’y a dans mon œuvre aucune morale, aucun décorum, aucune concession. Et si parfois il m’arrive de flirter avec le mauvais goût, c’est juste parce que je considère la vie comme une gigantesque farce, une comédie absurde.

« Life’s just a walking shadow,
An actor that struts and frets his hour
Upon a stage and then is heard no more
It is a tale, told by an idiot,
Full of sound and fury, signifying nothing “
( Macbeth, V, 5 )

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Ajouté le 24 août 2006

Je ne suis pas un artiste trash. Je ne fais pas dans la provocation par vice ou pour choquer le bourgeois. Je me fous bien de savoir à quel courant artistique j’appartiens, tout comme je me moque de savoir ce que les gens en pensent. Mon seul souci, ma seule gageure, c’est ma sincérité. Rester fidèle à moi-même, quoi qu’il m’en coûte. Ainsi je peins ce que je vois et vis, sans filtre. S’il fallait définir mon geste, je parlerais de lucidité. Il est juste dommage qu’il soit besoin de redéfinir aujourd’hui ce qui n’est à mon sens que le propre de l’artiste. Car c’est que je ne parle pas des décorateurs. Je ne parle pas de tous ceux qui encombrent galeries et salons et cimaises de leurs croutes consensuelles et confondantes de médiocrité. Non, je n’en parle pas car ceux-là ne sont que déjà trop connus, plébiscités et accueillis à bras ouverts par tous les officiels de l’art, les marchands et le public bovin qu’on appelle aussi la masse. Ce dont je parle ici, c’est de l’Art, et des Artistes. Mais peut-être le terme n’a-t-il été que trop usé ? Je parle donc d’Arme, et de guerriers. Oui, l’Art est une arme, car il est censé nous faire ouvrir les yeux sur notre condition, et nous faire réagir. L’artiste, c’est celui qui voit, extra-lucide, et qui parle, qui retranscrit, qui traduit, qui montre. Oh, ça n’est pas un missionnaire, surtout pas ! Point d’évangile sous l’aisselle en guise de cerveau ! Non, juste des yeux OUVERTS, très grands, toujours, et une gueule, grande ouverte aussi. Et puis derrière tout ça, un être VIVANT. Content, pas content, déviant, turbulent, chiant même, mais vivant quand même et surtout. Différent donc, non ?
Moi, la question que je me pose toujours, toile après toile après toile, c’est pourquoi ? Pourquoi on en est encore là, au point mort ? Pourquoi n’y a-t-il rien à attendre de celui qui se prétend au sommet de l’échelle de l’évolution ? Pourquoi toujours cette complaisance affichée pour la médiocrité, la bassesse et la stupidité ? Au nom de quoi ? Pourquoi toutes ces contradictions ? Depuis que l’écriture existe, et sans doute même avant, chaque génération apporte son lot de penseurs, de détracteurs et de philosophes. Et puis rien. Nada. Personne n’a rien entendu. Ou n’a pas voulu, mais dira qu’il n’a pas pu. Lâcheté. Ca s’appelle comme ça. C’est de ça que parlent mes peintures. J’y peins ma peur et mon dégout et mon espérance aussi, malgré tout. Et si c’est trash, c’est que l’homme est une ordure. Pas moi qui l’ai créé ainsi.

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Créé avec Artmajeur